Multipotentialités :

l’intentionnalité, un moyen de se réaliser ?

Du passé à l'avenir, de l'enfance à l'âge adulte, l'exploration des multipotentialités est un voyage profond vers l'art d'être soi. En embrassant notre nature polyvalente, en cultivant une estime de soi positive et en choisissant notre propre chemin, nous nous engageons dans une quête vers le bonheur et l'accomplissement personnel. En tous cas, c’est l’un des possibles que je vous propose de découvrir à travers d’un portrait plus personnel.

Qu’est ce qui me pousse à écrire sur le sujet aujourd’hui ?

La lecture d’une newsletter me donne envie de me plonger à nouveau dans un sujet connu « Comment trouver sa place quand on ne rentre pas dans une case » (de Sonia Valente au éditions Eyrolles). Ce livre me parle, il évoque une version passée de moi-même, toujours d’actualité en ce qui concerne la multipotentialité.

J’ai envie de partager et de laisser libre cours à la créativité sur le sujet.

N’hésitez pas à commenter à l’adresse contact@annabellefontaine.fr ,

J’en serai ravi 😊

La multi potentialité un sujet d’actualité dans un monde en plein mutation !

Multi potentiel dans le monde professionnel :

L’histoire nous apprend que les suites de la Seconde Guerre mondiale ont laissé place à la spécialisation, à l’hyperspécialisation. C’est ce modèle qui a pris le relais, celui qui représente le modèle de réussite professionnelle.

Cela n’a pas toujours été le cas au XVème siècle, à la Renaissance, une époque où les penseurs/innovateurs comme De Vinci étaient idolâtrés. La crise de 2008 a changé le paysage du monde professionnel : « les généralistes et les spécialistes sont à nouveau invités à prendre place au sein de notre société ».

Retour sur mon parcours, Anecdote :

Enfant, je change d’école tous les ans. Au départ, je ne comprends pas pourquoi, jusqu’à ce que des évènements se répètent. J’ai environ 7 ans on m’a autorisé à faire du solfège après l’école. Eh oui, j’ai eu envie de faire du piano, et voilà, j’ai commencé il y a quelques mois. Je travaille seul, je maîtrise mon solfège et le professeur m’autorise à toucher le piano pour la 1^{ère fois}. 😊Je suis heureuse, le professeur est enchanté, le bonheur est à son comble.

Le professeur m’interpelle à la fin du morceau et demande à voir mes parents.

😊 Nous y sommes aujourd’hui, c’est la rencontre avec le professeur de musique. Le professeur interpelle mes parents sur mes compétences +++. Aïe, mes parents sont en colère, me regardent fâchés, le professeur ne comprend pas leur réaction et essaye de retenir mes parents.

Le prof de musique dit : « Vous ne comprenez pas, je ne dis pas cela à tout le monde. Elle a du talent, elle est faite pour la musique ».

Ma mère me tient fortement la main,

Je baisse la tête une partie de moi à compris….

Je ne finirai pas l’année à l’école de musique.

Je ne toucherai plus un instrument, et je changerai à nouveau d’école….

J’ai 8 ans, et j’ai compris qu’il ne fallait plus montrer quoi que ce soit de mes capacités à l’école…

Par contre, ma nature reprend le dessus ! J’ai envie de coudre des vêtements, la machine à coudre est à pédale (pas électrique la vieille machine à l’ancienne), ma mère refuse. Je croise ma voisine à qui je parle de mes projets et sans que je n’aie quoi que soit à demander, elle me propose son aide, maman n’est pas là et moi, je suis ravie. J’observe le moindre de ses gestes, mouvement etc…

« Oups, maman rentre, c’est ma fête ».

J’ai vraiment tout fait pour faire taire ma nature et j’ai échoué, heureusement pour moi aujourd’hui !

J’ai 14 ans, je réalise mon premier défilé de mode. J’en suis l’investigatrice à l’école, l’ensemble de nos vêtements ont été réalisés sur mesure par nos soins (moi et camarades de classe).

Vous l’aurez compris, être multipotentiel c’est une composition par nature. Notre nature est comme toute nature, nous ne pouvons la taire trop longtemps au prix qu’elle revient au galop et dans des dimensions parfois complètement disproportionnées.

Une part de nous est, et demeure, insatiable. Nous avons faim de connaissance en permanence, ce n’est pas toujours compris !

C’est quoi, être multipotentiel ?

Je vous propose ici très simplement de retrouver la définition extraite du livre « comment trouver sa place quand on ne rentre pas dans une case ? »

« La multipotentialité désigne la capacité et la préférence d’une personne à avoir des compétences dans plusieurs domaines professionnelles. Aussi, de par sa curiosité débordante, cette personne a des intérêts divers et variés, et donc potentiellement des difficultés à faire des choix de métier et de carrière. Grande rêveuse, elle aspire à explorer tous ses intérêts et à accomplir ses différents projets professionnels. »

Pour information, je ne touche pas d’argent lorsque je promeus 😊.

En image c’est :

Source de l’image : https://www.journalducm.com/2017/02/16/multipotentialite-14904/

Les trophées de l’innovation sociale :

J’en ai remporté plusieurs, sans jamais avoir chercher à participer à leurs concours. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais invitée à participer à l’époque. J’y prenais part simplement parce qu’on m’y avait conviée.

Cela m’incitait à me poser quelques questions du type « qu’est-ce qu’ils avaient vu que je ne voyais pas ? »

Voyons-nous complètement le cheval sur lequel nous sommes (entièrement, j’entends) lorsque nous sommes dessus ?

Et oui, nous n’avons pas toujours une vision globale de ce que nous proposons ou de qui nous sommes lorsque nous nous réalisons.

Les échecs, un vrai tremplin :

J’ai perdu un trophée de l’innovation. Le motif ? Un des membres du jury m’avait vu dans un autre contexte et connaissait l’intégralité de mon activité. Ce jour-là, je n’avais présenté qu’une partie de mon projet et non l’intégralité.

La leçon de vie ? « Ce membre du jury me montrait symboliquement que ma multipotientialité était la bienvenue et attendue ».

Et oui, à l’époque, j’avais encore du travail à faire sur moi-même. Montrer l’ensemble de mes capacités était encore problématique. Toutes ma vie, on avait indiqué qu’il fallait les cacher. Mon inconscient avait fini par mémoriser « tu peux rester dans le monde, avoir ta place en celui-ci, tant que tu ne montres pas toutes tes capacités. Dans le cas contraire tout ta vie en sera bouleversée. Tu risques de perdre tous tes repères et les gens te haïront pour ce que tu es.

Mais qu’est-ce qui fait de nous un terrain propice à l’innovation ?

Nous cassons les codes, certains parce qu’on libère notre créativité, ou parce qu’on ne connait pas les codes et que nous libérons notre créativité (selon les publics multipotentiels avec ou sans TND « Troubles neurodéveloppementaux »).

Nous n’en n’avons pas conscience, notre pensée transversale nous fait dépasser tous les tuyaux d’orgue que propose la vie (les cases, les filières etc… en une ou plusieurs étapes toujours selon notre profil multipotentiel avec ou sans TND).

Notre créativité se libère par notre curiosité (l’attention, puis l’intention dans l’attention), nous nous inspirons de tous, la passion est au rendez-vous et transposons les solutions ou les problématiques (selon notre vision du monde) vers un domaine choisi. Puis nous expérimentons « la mise en applications », transmettons et ainsi de suite.

Sommes-nous aimés ? « Globalement un trio réactionnel »

1.Colère : Un monde pas toujours tendre avec les personnes multipotentiels, il peut arriver de se faire insulter ou être sévèrement repris à se taire car parfois l’intelligence peut être insultant pour l’égo de notre interlocuteur. Pour certains, le sentiment de solitude peut être extrême (selon là où vous en êtes dans votre parcours, le plus simple est de se faire accompagner).

Pour les autres avec le développement personnel effectué, la prise de recul est au rendez-vous, vous ne prendrez plus les choses de manière personnelle.

« Madame vous êtes omnisciente ! »

« Bah comment dire, vous me connaissez depuis 30 minutes, c’est peut-être un peu rapide 😊 »

2.La peur : Nous éveillons parfois la peur de l’inconnu chez nos interlocuteurs. Malgré l’immensité de la bienveillance que nous mettons dans l’échange, on reconnait encore parfois cette peur, là où les personnes en face de nous se remettent trop en question.

« Qu’est-ce qu’elle va me demander ou me dire ? Vais-je savoir répondre ? »

« Pourquoi elle vient ? elle a les connaissances ! »

Attention, si vous percevez ceci, c’est qu’on est un peu plus dans la légitimité à l’humanité. En clair, parfois les gens nous voient tellement grand qu’on a moins le droit que les autres d’exprimer un besoin ou mal-être. A cet endroit, ne rester pas seul.

3.L’intérêt et la bienveillance : Il y a aussi plein de belles personnes qui font bel accueil à nôtre fonctionnement, qui partent de l’intérêt pour le sujet abordé, à la curiosité de la personnalité, car voilà nous pouvons aussi éveiller de la curiosité chez d’autres.

« Le partage rien de meilleur 😊 »

A-t-on besoin des autres pour en souffrir ?

Pour arriver à cette conclusion, il faudrait se dire que l’estime de soi vient d’ailleurs, qu’elle vient des autres et uniquement des autres. Est-ce une réalité ? Personnellement je ne pense pas… Et combien même notre mode de pensée pourrait nous emmener ou faciliter le maintien de cette croyance.

Qu’est-ce que l’estime de soi ?

Un concept psychologique qui se réfère à la valeur, à la perception et à l'appréciation que nous avons de nous-mêmes. C'est une évaluation subjective de notre propre valeur en tant qu'individu. L'estime de soi peut influencer la manière dont nous interagissons avec le monde, la façon dont nous prenons des décisions, et la qualité de nos relations avec les autres.

Points clés liés à l'estime de soi :

L’Évaluation personnelle : L'estime de soi implique une évaluation personnelle de nos compétences, de nos caractéristiques personnelles, de nos réussites et de nos échecs. « Faut-il que la conscience y soit éveillée et à regarder avec discernement autant sur nos réussites que nos échecs. »

Composantes de l'estime de soi : Elle peut être divisée en plusieurs composantes, y compris l'estime de soi académique, sociale, physique, émotionnelle, etc. Chacune de ces composantes reflète notre évaluation dans des domaines spécifiques de notre vie. « Faut-il que l’on puisse en avoir un retour sur soi-même ? »

Influence du vécu : L'estime de soi est souvent influencée par nos expériences de vie, nos relations, nos réussites et nos échecs. Les interactions sociales, la reconnaissance et la réalisation personnelle peuvent jouer un rôle important. « Sur-handicap de la vie ou non ? »

Développement : Elle se développe généralement au fil du temps, à travers l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte. Les expériences de l'enfance, y compris les relations avec les parents et les pairs, peuvent avoir un impact significatif sur la formation de l'estime de soi.

Impact sur le bien-être : Une estime de soi positive est souvent associée à un bien-être émotionnel et mental plus élevé, à une résilience accrue face aux défis, et à des relations sociales plus saines.

L'estime de soi peut varier d'une personne à l'autre, et elle peut également évoluer en fonction des expériences de vie et des changements personnels, elle n’a pas d’âge, elle peut évoluer tout au long de la vie.

Pour ceux qui souhaite poursuivre sur l’estime de soi par public :

Comparaison entre Fonctionnement Atypique et Typique

- Le National Autistic Society propose des ressources et des informations qui pourraient être utiles pour comprendre ces différences https://www.autism.org.uk/). La comparaison entre Fonctionnement Atypique et Typique, l'article mentionne que des études indiquent que les individus avec le Syndrome d'Asperger peuvent avoir une estime de soi plus basse que ceux sans le syndrome en raison des défis sociaux auxquels ils font face. Cette comparaison entre le fonctionnement atypique et typique met en lumière les implications psychologiques de ces défis sociaux sur l'estime de soi.

Statistiques sur l'Estime de Soi dans le Fonctionnement Atypique

- Une étude de la revue "Autism Research" a examiné l'estime de soi chez les adolescents atteints du trouble du spectre autistique, montrant des variations significatives https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/aur.1440). L’étude se concentre sur l'estime de soi chez les adolescents atteints du trouble du spectre autistique (TSA).

Et le bonheur, il est où ?

« Il est là, dans nos choix 😊 »

Un point commun entre toutes les personnes mutlipotentiels avec ou sans TND (Troubles Neuro-développementaux), c’est de travailler à développer son « je » sa structure de personnalité.

C’est une question de survie, puis un art de vivre pour ceux qui auront choisi de poursuivre en ce sens, tel le déploiement d’un art.

Je lis une newsletter depuis quelques mois, elle est pertinente et sympa, ce qui fais que je poursuis. Un jour, la lecture d’une d’entre elles présentant le portrait d’une jeune entrepreneuse m’arrête et me questionne.

En filigrane, celle-ci parle des raisons qui nous poussent à entreprendre et présente une partie d’un univers qui n’est pas le mien, celui de se connaître entre entrepreneurs « Ce n’est pas moi ! ».

Qu’est-ce qui m’anime ?

Ce que je vis m’anime, je vis avec quatre enfants extraordinaires, nous co-construisons notre chemin ensemble. J’aime l’humanité, le vivant depuis toujours...

Je n’ai jamais pu quitter l’école une fois les études terminées. Mon histoire commence avec la formation continue pour adulte.

J’aime profondément transmettre, j’aime apprendre et réapprendre, j’aime grandir en sagesse;

j'aime accompagner vers la résilience et l’inclusion « pour moi l’inclusion étant le symbole de sa place au sein du monde ». « Comment va-t-elle s’exercer ? Souhaite t’on l’ouvrir ? ». La résilience est le chemin que nous empruntons pour nous offrir un, des chemins de guérison ou moyen palliatif pour aller là où nous souhaitons aller.

J’entreprends, oui c’est vrai. Ma manière de l’exercer est différente. Pour moi entreprendre c’est « entreprendre avec soi- même, c’est-à-dire :

Pour être plus exacte quand je parle de soi-même, il serait plus opportun d’écrire avec « soi m’aime ». Soi avec tous son « être » ex : aimer ce que l’on fait oui et également s’aimer soi pour trouver le juste chemin dans le respect de soi et d’autrui).

Qu’est-ce qui ne m’anime pas du tout :

-D’avoir 10 milliards de modèles économiques, il existe et c’est très bien, mais pourquoi, parce qu’il existe, je devrais uniquement regarder au travers de ce prisme ?

-D’avoir 10 milliards de célébrités que l’on devrait suivre. Je suis heureuse que des personnes célèbres arborent le monde, mais le monde doit-il uniquement se définir au travers de personnalités connues ? L’innovation est-elle uniquement le connu ?

Faut-il ressembler à quelqu’un d’autre que nous-même ?

Je suis moi & juste moi, Annabelle, qui propose un chemin de rencontre, des partages de connaissance, à un ou des instant(s) « T » de notre vie. J’ai fait de ma vie, au fur et à mesure de celle-ci un art de vivre. Rien de ce que ne conseil n’as pas été utilisé, expérimenté par ma personne. C’est concret, honnête, sincère et enrichie de nombreuses années d’expériences. Je ne veux pas créer un modèle de start-up ou d’une future multinationale.

Je veux donner envie de se créer soi-même (ou soi m’aime déf : se créer en accord avec tous son être et non vivre par dépit, regret, convenance ou autres), de choisir son présent tout comme son avenir, et cela peu importe ses différences (Mulipotentialité, handicap, autisme, trouble neurodéveloppementaux, hypersensibilité).

Parfois, oui, il faut des étapes selon les spécificités de nos différences pour en avoir envie soi-même. C’est pourquoi j’ai créé Soluschool, un lieu de ressource, parfois un nouveau souffle quand nous en avons besoin, où toutes les générations se croisent.

La vie est précieuse, prenons le temps de respecter son rythme en chacun de nous. Nous ne sommes pas tous fait pour rentrer dans des cases, et des modèles entièrement préconçus par d’autres. Pas forcément, on peut avoir envie d’expérimenter, de vivre ce qui est à vivre. Ce désir, c’est ce qui fait la pluralité de notre monde, le sens même, la richesse et la force du mot « inclusion ».

L’essence de la vie se trouve dans l’intention que nous portons. Où souhaitons-nous porter notre attention avec toute notre intention ?

Merci à Alexandre Dana pour cette belle newsletter qui m’a suffisamment interpelée pour me donner envie de me positionner sur le sujet.

Pour construire des vies plus heureuses, il faut parfois déconstruire :

communauté Depuis « le chaos à l’art d’être soi », il nous faut parfois du courage, de la volonté pour cheminer sur qui nous sommes. Que voulons-nous ? « Autrement dit l’intention et l’attention dans l’intention sur notre parcours de vie ou d’expérience ».

Les bonnes personnes pour en parler et/ou être accompagnées.

Le « keasing » tout ce que tu ne peux atteindre en une fois, divise-le en plein d’objectifs réalisables et atteins-les un à un.

Fêter ses victoires, il n’y en n’a pas de « petite victoire », « des victoires et rien que des victoires ».

Gratitude attitude : savoir remercier ce que l’on a en soi ou trouver en soi, ouvre une boîte secrète à l’intérieur de soi où sont rangées, classées toutes tes ressources (ou super-pouvoirs selon ton âge). Surtout, nomme-les à voix haute, l’idéal est de de s’entendre dire à soi-même qu’on s’aime, rien qu’en réalisant avec attention ces quelques pensées chaque soir. « Ses gratitudes à la super journée qu’on vient de vivre, à l’article de blog qu’on vient enfin d’achever ».

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Holistique’ment notre,

Annabelle Fontaine